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Compétence Culture a participé à l’événement de lancement du profil d’emploi des Québécois d’expression anglaise de Montréal, le vendredi 21 mars 2025 à Montréal, organisé par la Table ronde provinciale sur l’emploi (PERT). 

Cette participation s’inscrit dans notre engagement à promouvoir l’inclusion et à favoriser des solutions concrètes pour améliorer la vitalité économique de cette communauté, en collaboration avec le Comité consultatif des Québécois.e d’expression anglaise

Pour la Journée de la langue anglaise, nous tenons à souligner notre travail commun pour un secteur culturel plus inclusif et représentatif.

À Montréal, les personnes d’expression anglaise représentent un groupe significatif au sein de la population active, comptant pour 36,4 % de celle-ci. Cependant, leur insertion sur le marché du travail présente des réalités contrastées, marquées par des disparités importantes en termes de taux de chômage, de revenu et de types d’emploi occupés.

Bien que leur taux de participation à la population active soit de 66,7 % — légèrement supérieur à celui des personnes d’expression française, qui s’élève à 66,3 % —, les personnes d’expression anglaise font face à un taux de chômage de 11,6 %. Ce chiffre dépasse celui des personnes francophones, dont le taux de chômage est de 9,3 %. Cette situation met en lumière des défis spécifiques auxquels cette population fait face dans un marché du travail compétitif.

En matière de revenus, les personnes d’expression anglaise perçoivent un revenu médian net de 32 800 $, soit 2 800 $ de moins que leurs homologues francophones, dont le revenu médian est de 35 600 $. Le revenu d’emploi médian des anglophones est également inférieur, atteignant 30 000 $ comparativement à 35 600 $ pour les francophones, ce qui représente une différence de 5 600 $.

Une autre caractéristique importante de ce groupe est la proportion de travailleurs à temps plein. Moins de la moitié des personnes d’expression anglaise occupent un emploi à temps plein, avec un taux de 48,1 %, contre 50,7 % chez les francophones. Ce détail indique une plus grande précarité d’emploi pour les anglophones, qui sont souvent contraints de recourir à des emplois à temps partiel ou à des contrats temporaires.

Par ailleurs, certaines catégories de la population d’expression anglaise connaissent des obstacles encore plus importants. Les jeunes, les femmes, les membres des minorités visibles, les immigrants, ainsi que les personnes des Premières Nations et des Inuits, rencontrent des taux de chômage et des revenus d’emploi plus bas que la moyenne. Ces groupes vulnérables sont davantage exposés à des défis économiques, nécessitant une attention particulière pour réduire les inégalités et favoriser une plus grande inclusion sur le marché du travail.

Ainsi, malgré une participation relativement élevée à la population active, les personnes d’expression anglaise de Montréal se trouvent confrontées à des inégalités économiques qui témoignent de la nécessité de politiques publiques plus inclusives et d’initiatives visant à soutenir l’équité sur le marché du travail. Les efforts pour atténuer ces écarts entre communautés pourraient contribuer à une meilleure intégration et à un plus grand dynamisme économique au sein de la métropole.

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